one publication added to basket [197033] | La communauté méroplanctonique dans la baie sud de la Mer du Nord: répartition spatiale et analyse écologique
Belgrano, A. (1995). La communauté méroplanctonique dans la baie sud de la Mer du Nord: répartition spatiale et analyse écologique. PhD Thesis. Université des Sciences et Technologies de Lille: Lille. 110 pp. |
Abstract | Les variations des distributions de densités des larves méroplanctoniques dans la baie sud de la Mer du Nord sont principalement conditionnées par les courants de marée. L’analyse des coefficients de direction montre que la présence des larves est fortement corrélée avec la marée et les facteurs environnementaux qui lui sont liés. Les processus hydrodynamiques contrôlent ainsi les distributions du méroplancton à différentes échelles. Les larves de Polydora spp., de Lanice conchilega et de bivalves sont fortement corrélées avec la marée et la salinité (rs de Spearman, p<0.01). Les résultats obtenus dans cette étude ont montré qu'il est important de considérer la composante spatiale pour décrire la distribution des organismes pélagiques. Une méthode innovatrice basée sur l'analyse canonique de correspondance (CCA) a permis de quantifier le pourcentage de variation dans la matrice des espèces apporté par les différentes partitions de variance considérées. L'utilisation complémentaire des statistiques de Mantel et de l'analyse des coefficients de directions (path analysis) ont considérablement contribué à la compréhension de quelques unes des causes qui établissent les flux biologiques complexes des eaux côtières entre la côte franco-belge et le delta de l’Escaut. Les larves de Lanice conchilega, de Pectinaria koreni, de Magelona mirabilis, des Ampharetidae et déchinoides sont fortement corrélées avec les eaux à forte salinité. Les larves de Polydora spp., de Nephtys spp., et de bivalves sont plutôt associées à la marée, tandis que les larves d’ophiures n’ont été trouvées que dans les eaux riches en phytoplancton de l’estuaire de l’Escaut occidental. Ces méthodes ont montré que les relations entre la géographie et l’environnement et entre l’environnement et les espèces étaient toutes hautement significatives. La conclusion est que dans les quatren cas considérés la répartition spatiale des espèces est conditionnée par la répartition spatiale des variables. La structure spatiale des données spécifiques considérées dans ce travail provient toujours d’une structuration spatiale des variables environnementales en relation avec le modèle de contrôle environnemental (ECM). |
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